Marco Fumagalli
Le ciel obscurAnciennes nébuleuses et nébuleuses modernes[1].
Traduction de Danièle Jay
Le concept antique de “nébuleuse”
Quelques étoiles nommées «nébuleuses» ou «nebule» sont présentes dans les anciens catalogues astronomiques: il s'agit d'objets célestes difficiles à observer à l'œil nu parce que la lumière qu'ils émettent est faible et non ponctuelle comme l'est celle des étoiles courantes. Cette caractéristique optique revêt une signification astrologique précise: les nébuleuses qui mettent à rude épreuve la vue peuvent signifier quelque «obscurité» pour celui qui naît, si elles occupent des positions importantes dans la nativité. L'obscurité se manifestera au niveau des yeux, de l'âme, des actions, selon les divers significateurs astrologiques impliqués par les nébuleuses. Aujourd’hui l’astronomie décrit également quelques objets célestes qui ne sont pas stellaires [2], dont l’observation met à rude épreuve la vue et requiert l’usage de jumelles ou de télescopes plus ou moins puissants. Mais le point de vue a changé: ce qui compte pour l’astronome moderne, ce n’est pas l’apparence mais la caractéristique physique de l’objet, sa composition chimique, son âge, sa position dans la galaxie ou dans l’univers.
|
La constellation du Cancer, |
Un exemple peut illustrer tout de suite cette différence de perspective: si deux ou trois petites étoiles apparaissent très rapprochées les unes des autres, de telle sorte que l'œil peine à les différencier et les perçoive comme un ensemble de lumières qui échappe à une vision claire, l'astronome d'autrefois dira que nous sommes en présence d'une «nébuleuse»; par contre celui d'aujourd'hui ne dira rien, à moins qu'elles ne soient éloignées les unes des autres tout en appartenant à un même groupe d'étoiles ayant le même âge, les mêmes caractéristiques physico-chimiques, la même force gravitationnelle réciproque, etc. Si par contre elles apparaissent voisines par le simple fait que leurs projections lumineuses coïncident par rapport à la Terre, elles ne suscitent aucun intérêt chez le scientifique moderne.
La "nébuleuse" d'Andromède (Chambers
G.F. |
Les objets célestes visibles de nature non stellaire sont aujourd'hui classés en trois grandes catégories:
Dans chacune de ces catégories il y a des objets visibles à l’œil nu qui ont été définis «nébuleuses» dans l’antiquité. Concernant les nébuleuses antiques il y a toutefois de petits astérismes qui en sont exclus, formés de deux étoiles ou plus que l’œil peine à distinguer. |
La vision décalée
Les objets célestes peu lumineux et de lumière non ponctuelle se révèlent plus brillants s'ils sont observés en vision décalée (du « coin de l'œil », dit-on souvent) c'est-à-dire en dirigeant le regard non pas directement sur l'objet mais un peu plus à droite ou un peu plus à gauche, de telle sorte que l'on puisse recevoir sa lumière dans la partie latérale de la rétine.
Ceci à cause de la distribution particulière des deux types de récepteurs visuels de la rétine : les cônes et les bâtonnets. Les cônes sont responsables de l'acuité visuelle, ils sont très sensibles aux couleurs, peu sensibles à la lumière et ils sont présents surtout dans la partie centrale de la rétine ; les bâtonnets sont insensibles aux couleurs, ils contribuent dans une mesure moindre à l'acuité visuelle, mais ils sont extrêmement sensibles à la lumière et ils sont disposés surtout dans les parties latérales de la rétine.
Par exemple, si l'on observe en vision décalée un amas stellaire comme celui des Pléiades, il apparaît plus flou et de couleur plus indistincte, mais beaucoup plus grand et lumineux.
vision directe | vision décalée |
Certains objets très faibles se révèlent complètement invisibles en vision directe, tandis qu'ils apparaissent comme de légères taches en vision décalée. Cette augmentation de luminosité qui se fait sous le regard décalé se vérifie également avec les petits astérismes (comme l’Eau du Verseau ou l’œil du Sagittaire): nous pouvons par conséquent définir les nébuleuses antiques comme étant tous les objets célestes qui tirent un avantage de la vision décalée. Lorsque nous observons le ciel nocturne, si nous remarquons une lumière qui varie sensiblement quand nous déplaçons le regard, nous sommes en présence d'une nébuleuse.
Le nébuleuses de Ptolémée
Dans l'Almageste Ptolémée utilise sept fois le terme νεφελοειδής, nébuleux, en forme de nuage, semblable à une nuage (νεφέλη). Les sept nébuleuses de Ptolémée sont les suivantes:
1) La Main droite de Persée | deux amas ouverts proches l'un de l'autre, NGC 869 et NGC 884 Persei. |
2) La Crèche | amas ouvert M44 Cancri. |
3) La Chevelure de Bérénice | amas ouvert Mel 111 Comae Berenices. |
4) Le Dard du Scorpion | amas ouvert M7 Scorpii. |
5) Le Genou du Cygne | astérisme, ω1 e ω2 Cygni. |
6) Le Cou d'Orion | astérisme, λ, φ1, φ2 Orionis. |
7) L’œil du Sagittaire | astérisme, ν1 e ν2 Sagittarii. |
De ces sept nébuleuses, seulement les quatre premières sont aujourd'hui reconnues comme objets non stellaires, les autres étant de simples astérismes[4]. La Main droite de Persée et la Crèche étaient déjà présentes en tant que nébuleuses dans le catalogue d'Hipparque (IIe siècle avant J-C), tandis que la Chevelure de Bérénice et le Dard du Scorpion ont été introduits par Ptolémée[5].
Dans le troisième Livre du Quadripartit, Ptolémée revient sur les «constellations nébuleuses», dans le chapitre concernant les infirmités et les maladies du corps:
«Il se produit un dommage à la vue, à l'un des deux yeux, quand la Lune se trouve dans les angles dont nous avons parlé, ou lorsqu'elle est unie au Soleil, ou lorsqu'elle est Pleine, ou lorsqu'elle regarde le Soleil par une autre configuration alors qu'en outre elle applique à l'une des constellations nébuleuses qui se trouvent dans le zodiaque, comme la nébuleuse du Crabe, les Pléiades du Taureau, la Flèche du Sagittaire, le Dard du Scorpion, les parties du Lion situées à proximité de la Chevelure de Bérénice ou l'Urne du Verseau»[6].
Nous trouvons trois nébuleuses de plus que dans la liste de l'Almageste:
8) Les Pléiades | amas ouvert M45 Tauri |
9) La Flèche du Sagittaire | amas ouvert M8 Sagittarii[7] |
10) L'Eau du Verseau | astérisme, ψ1, ψ2, ψ3 Aquarii. |
et quatre en moins : la Main de Persée, le Genou du Cygne, le Cou d'Orion et l'œil du Sagittaire. À l'exception de l'œil du Sagittaire[8], les nébuleuses manquantes sont toutes très éloignées de l’écliptique, et si elles sont manquantes cela est dû au fait que dans son traité astrologique Ptolémée prête surtout attention à la bande zodiacale, tandis que dans l’Almageste il décrit la voûte céleste entière[9].
Les étoiles des degrés azémènes
Les nébuleuses ptoléméennes de la bande zodiacale constituent pour leur presque totalité le catalogue des degrés azémènes, de l'arabe zamanat, infirmité chronique ou maladie inévitable. Il s'agit de degrés zodiacaux considérés nuisibles pour le corps, et en particulier pour les yeux, parce que leur longitude correspond à celle de nébuleuses ou de petits astérismes[10]. Ces degrés sont présents dans les textes d’Antiochus[11], de Rhetorius[12]) et de l’Anonyme de 379 après J-C[13]. Quant aux nébuleuses zodiacales de Ptolémée, nous n’en trouvons que deux qui ont été ajoutées, et toutes deux correspondent de nouveau à des astérismes ou à des amas stellaires[14]:
La Crèche | 9°, 15° Cnc (avec les Ânons) | Almageste, Tetrabiblos |
La Chevelure de Bérénice | 18°, 27°, 28° Leo | Almageste, Tetrabiblos |
Le Dard du Scorpion | 25° Sco, 1° Sgr | Almageste, Tetrabiblos |
L’œil du Sagittaire | 18°, 19° Sgr | Almageste |
Les Pléiades | 6°, 7°, 8°, 10° Tau | Tetrabiblos |
La Flèche du Sagittaire | 7°, 8° Sgr | Tetrabiblos |
L'Eau du Verseau | 18°, 19° Aqr | Tetrabiblos |
11) Le Front du Scorpion | 9° Sco | astérisme, β, δ, π Scorpii, avec un amas ouvert et une nébuleuse par réflexion |
12) L'Epine du Capricorne | 26°, 29° Cap | astérisme, ε, κ, Capricorni astérisme, ζ Capricorni |
Les nébuleuses de al-Sūfī
Au Xe siècle, dans son Livre des étoiles (964 après J-C), l'astronome persan Abd-al-Rahman al-Sufi énumère huit nébuleuses, dont cinq sont déjà présentes dans l'Almageste : la Main de Persée, la Crèche, le Dard du Scorpion, l'œil du Sagittaire, le Cou d'Orion. Il abandonne la Chevelure de Bérénice et le Genou du Cygne présents chez Ptolémée, mais il introduit trois nouvelles nébuleuses très importantes:
13) La nébuleuse d'Andromède [15] | galaxie M31 Andromedae |
14) La nébuleuse d'al-Sūfī | amas ouvert Collinder 399 Vulpeculae |
15) L’amas d'omicron Velorum | amas ouvert IC2391 Velorum |
Al-Sufi a en outre observé une grande formation nébuleuse qu'il appela al Bakr, le Bœuf Blanc des Arabes du Sud. Il s'agit de l'un des plus importants objets de l'hémisphère austral: le Grand Nuage de Magellan, galaxie irrégulière de grande dimension qui apparaît comme une partie séparée de la Voie Lactée.
VUE D'ENSEMBLE DES ANCIENNES NÉBULEUSES
Les nébuleuses sont de plus en plus nombreuses:
Giovanni Battista Hodierna
Avec l’invention de la lunette astronomique, le ciel se dévoile de plus en plus, toujours plus rempli d’objets nébuleux, dont nombre d’entre eux avaient échappé à l’observation des anciens astronomes bien que visibles à l’œil nu sous forme de faibles taches.
L'observateur principal du «ciel profond» fut au XVIIe siècle Giovanni Battista Hodierna, presbytérien, physicien, naturaliste, astronome et architecte sicilien. Elève de l'école de Galilée, Hodierna observa le ciel avec l'une des premières lunettes, peut-être un don de Galilée lui-même, et il recueillit ses observations dans le De Admirandis Coeli characteribus (1654), le premier catalogue systématique de nébuleuses dans le sens ancien du terme, en y incluant donc quelques petits astérismes. On peut dire que Hodierna a occupé une place privilégiée dans l'histoire des observations célestes qui intéressent l'astrologie : en fait il disposait d'un nouvel instrument qui intensifie légèrement la vision en maintenant inaltérée l'attention que les Anciens portaient à l'apparence du ciel.
Sa classification des nébuleuses présente un grand intérêt : il les subdivise en trois catégories, selon leur apparence à l'œil nu et à la lunette astronomique:
• les Lumineuses, comme les Pléiades: l’œil distingue quelques étoiles et la lunette en fait voir beaucoup;
• les Nébuleuses comme la Crèche[16]: l’œil perçoit seulement une nébulosité sans distinguer d’étoiles, lesquelles n’apparaissent qu’avec la lunette;
• les Occultes, comme la galaxie d'Andromède: l’œil ne voit qu’une légère tache, et même la lunette ne parvient pas à en dissocier les étoiles.
Parmi les nombreuses nébuleuses de Hodierna, citons ici les plus importantes.
16) Les Hyades i (lumineuse)[17] | amas ouvert Mel 25 Tau |
17) L’Amas d’ α Persei (lumineuse) | amas ouvert Mel 20 Per |
18) La nébuleuse de l’épée d’Orion (lumineuse) | amas ouvert M42 Ori, avec une nébuleuse à émission et réflection |
19) La Queue du Scorpion (lumineuse) | amas ouvert NGC 6231, proche de ζ Sco |
20) La nébuleuse sur le Dard du Scorpion (nébuleuse) | amas ouvert M6 Sco |
21) Sur la poupe du Navire | amas ouvert NGC 2451 Pup |
22) Sur la poupe du Navire | amas ouvert M47 Pup |
23) La petite Ruche | amas ouvert M41 CMa |
24) La nébuleuse de τ Canis Majoris | amas ouvert NGC 2362, CMa |
25) Sur la Tête de la Méduse | amas ouvert M34 Per |
26) La nébuleuse du Triangle | galaxie M33 Tri |
27) La nébuleuse du Cocher | amas ouvert M38 Aur |
Une méthode pour agrandir le catalogue
Les nébuleuses qui ont été observées, depuis l'époque d'Hipparque jusqu'à celle de Hodierna, doivent toutes être prises en considération par l'astrologue, qu'elles soient proches ou éloignées de l'écliptique, à condition qu'elles puissent se lever et se coucher à la latitude de l'observateur[18]. Y en a-t-il d'autres à ajouter au catalogue? Oui certainement, il ne peut pas en être autrement, par le fait qu'une grande partie de l'hémisphère austral n'a pas été observé et classifié par Hodierna. Nous pouvons feuilleter les catalogues astronomiques modernes à la recherche d'autres amas stellaires, nébuleuses ou galaxies, suffisamment lumineux pour être saisis à l'œil nu, et de cette façon le catalogue s'agrandirait déjà beaucoup. Mais nous ne trouverons jamais une classification des petits astérismes tels que l'œil du Sagittaire, car ces derniers ne sont plus d'aucun intérêt pour les astronomes de notre temps. Il faut donc une méthode pour analyser le ciel de façon à découvrir quelque chose qui réponde à l'ancien concept de nébuleuse, en incluant les petits astérismes.
Si nous observons le ciel avec de petites jumelles, juste suffisantes pour voir les étoiles de magnitude 8, l'aspect des nébuleuses change énormément. Voyons ce qui advient à l'une des plus célèbres, la Crèche:
limite de magnitude |
étoiles présentes |
|
6.50 |
3 |
|
7.00 |
10 |
|
7.50 |
14 |
|
8.00 |
20 |
La Crèche est composée d’une centaine d’étoiles, mais ces vingt sont celles qui émettent la lumière la plus forte et qui contribuent plus que les autres à créer cette nébulosité que l’œil perçoit même si l’on ne distingue pas les étoiles individuellement. Les trois premières sont théoriquement visibles à l’œil nu[19]. Essayons maintenant d'en évaluer numériquement les données en prenant comme limite la magnitude 8. Nous sommes en substance à la recherche d'un « indice de concentration lumineuse » qui soit applicable à un ensemble quelconque d'étoiles[20].
En premier lieu calculons en degrés carrés la superficie que nous sommes en train de considérer, en mesurant la distance entre les étoiles situées aux extrémités : 0°,75 en largeur, et 0°,733 en hauteur = 0,55 degrés carrés.. Maintenant prenons note des magnitudes des vingt étoiles présentes, et calculons leur total (MT):
sigle de l'étoile |
m. | ||
TYC1395-2711-1 | 7,28 | ||
TYC1395-1993-1 | 7,43 | ||
TYC1395-1928-1 | 7,43 | ||
TYC1395-1677-1 | 7,43 | ||
TYC1395-2006-1 | 7,56 | ||
TYC1395-2198-1 | 7,62 | ||
TYC1395-2321-1 | 7,75 | ||
TYC1398-128-1 | 7,75 | ||
TYC1395-1721-1 | 7,90 | ||
TYC1395-2003-1 | 7,93 | ||
TYC1395-2733-1 | 6,28 | ε Cnc, visible | |
TYC1398-27-1 | 6,37 | visible | |
TYC1395-2963-1 | 6,40 | visible | |
TYC1395-2737-1 | 6,56 | ||
TYC1395-806-1 | 6,59 | ||
TYC1395-2544-1 | 6,62 | ||
TYC1395-2024-1 | 6,75 | ||
TYC1395-2552-1 | 6,75 | ||
TYC1395-2605-1 | 6,81 | ||
TYC1395-1804-1 | 6,87 | ||
MT | 142,08 |
Si les vingt étoiles avaient toutes été de magnitude 8, nous aurions Mt = 20 x 8 = 160. Puisqu'une étoile est d'autant plus lumineuse que sa magnitude est faible, nous pouvons avoir un indice de la luminosité totale de toute la zone (Φ) en retranchant 142,08 de 160:
Φ = (n. étoiles x 8) - MT
Φ = 160 - 142,08 = 17,92
Cette valeur indique l'excès de lumière présent par rapport à la lumière théorique des étoiles si elles avaient toutes la même magnitude, celle que nous avons posée comme limite[21]. Si maintenant nous divisons la luminosité que nous avons obtenue par la superficie de la zone en degrés carrés, nous pouvons trouver un indice de luminosité de la zone par degré carré (Ω):
Ω = Φ / a
Ω = 17,92 / 0,55 = 32,58
L'indice ainsi calculé revêt des valeurs très hautes dans le cas d'étoiles concentrées sur une superficie très petite. Par exemple, l'Ecrin des bijoux (NGC 4755 Cru) obtient un indice de 1688 points, plus de 50 fois supérieur à celui de la Crèche et environ 30 fois supérieur à celui des Pléiades. Il s’agit d’un amas ouvert de la Croix du Sud qui présente sept étoiles inférieures à la magnitude 8, concentrées sur une superficie de seulement 5’ x 5’ (0,007 degrés carrés). Par contre l’indice devient très bas dans le cas de nébuleuses très étendues, comme la Chevelure de Bérénice, indice 4,84, avec 25 étoiles sur une superficie d’environ 8 degrés carrés.
Chevelure de Bérénice superficie 8°.36 Ω = 4.84 |
Pléiades superficie 0°.8 Ω = 55.58 |
Crèche superficie 0°.55 Ω = 32.58 |
Pleine Lune superficie 0°.2 |
Galaxie M33 superficie 0°.07 Ω = 34.22 |
Ecrin des bijoux superficie 0°.007 Ω = 1687.59 |
Une façon d'obtenir des différences moins accentuées est celle de rapporter l'indice à une faible superficie de départ, qui peut être représentée par celle des Pléiades, 0°,80 degrés carrés, égale à quatre Pleines Lunes.
En ajoutant la superficie de 0°,80 degrés carrés à celle de chaque nébuleuse, la formule pour trouver l'indice, que nous appellerons Ω 0.8, devient la suivante:
Ω 0.8 = Φ / (0,8 + a)
où a est la superficie de la nébuleuse en degrés carrés. Dans le cas de la Crèche, nous obtenons ce nouveau résultat:
Ω 0.8 = 17,92 / (0,8 + 0,55) = 13,27
C'est ainsi que les nébuleuses très petites sont redimensionnées, et les deux ayant les indices les plus hauts se révèlent être les Pléiades (27,79) et la nébuleuse d'Orion (27,54). Cela correspond assez bien à l'impression visuelle que l'on a en observant le ciel.
En parcourant la voûte céleste à la recherche de nouveaux objets nébuleux et en calculant pour chacun l’indice Ω 0.8, nous obtenons la liste suivante de 69 objets. Tous sont visibles à l’œil nu et apparaissent plus lumineux si on les observe en vision décalée : par conséquent tous sont des nébuleuses.[22]
Almageste |
Azemena |
Al-Sufi |
Hodierna |
Nouvelle |
Ω 0.8 | Nébuleuse |
Catalogue |
Const. |
Étoil. |
Sup. |
Φ |
||
27,79 | Les Pléiades | Mel 22, M45 | Tau | 21 | 0,800 | 44,46 | ||
27,54 | La Nébuleuse d’Orion | M42 | Ori | 20 | 0,491 | 35,55 | ||
20,55 | Le Dard du Scorpion | M7 | Sco | 18 | 0,215 | 20,86 | ||
18,69 | L’Amas du Diamant | NGC 2516 | Car | 17 | 0,515 | 24,58 | ||
18,22 | Les Hyades | Mel 25 | Tau | 11 | 0,600 | 25,51 | ||
16,30 | Le Cou d’Orion | λ, φ1, φ2 | Ori | 8 | 0,396 | 19,50 | ||
15,42 | L’Astérisme du Cocher | 16, 17, 18, 19 | Aur | 7 | 0,183 | 15,16 | ||
14,72 | Les Pléiades du Sud | IC 2602, θ Car | Car | 28 | 1,936 | 40,28 | ||
14,51 | L’Ecrin des Bijoux | NGC 4755 | Cru | 7 | 0,007 | 11,71 | ||
14,37 | L’Astérisme du Lionceau | 27, 28, 30 | LMi | 7 | 0,255 | 15,16 | ||
13,91 | Amas d'οmicron Velorum | IC 2391 | Vel | 20 | 1,024 | 25,36 | ||
13,58 | La Queue du Scorpion | NGG 6231, ζ | Sco | 10 | 0,020 | 11,14 | ||
13,38 | L’Association de π Puppis | Cr 135, π | Pup | 7 | 0,333 | 15,16 | ||
13,27 | La Crèche | M44 | Cnc | 20 | 0,550 | 17,92 | ||
12,42 | L’Amas de la Poupe | NGC 2451 | Pup | 14 | 0,850 | 20,49 | ||
12,16 | L’Amas de α Persei | Mel 20 | Per | 14 | 1,333 | 25,94 | ||
11,87 | L’Amas de σ Persei | σ | Per | 6 | 0,161 | 11,40 | ||
11,31 | L’Eau du Verseau | ψ1 ψ2 ψ3 | Aqr | 3 | 0,400 | 13,57 | ||
11,27 | L’Astérisme des Voiles | HIP 48374 | Vel | 5 | 0,300 | 12,40 | ||
10,58 | L’Astérisme sous la Tête de l’Hydre | HIP 41307 | Hya | 3 | 0,043 | 8,92 | ||
10,49 | L’Astérisme du Triangle | γ, δ, 7 | Tri | 3 | 0,147 | 9,94 | ||
10,35 | L’Amas de la Carène | NGC 3293 | Car | 7 | 0,002 | 8,30 | ||
9,66 | Le Genou du Cygne | ω1, ω2 | Cyg | 6 | 0,204 | 9,69 | ||
9,56 | L’Amas de η Carinæ | NGC 3372 | Car | 26 | 2,053 | 27,29 | ||
9,39 | L’Amas de τ Canis Majoris | NGC 2362, τ | CMa | 3 | 0,076 | 8,23 | ||
9,35 | La Flèche du Sagittaire | M8 - NGC 6530 | Sgr | 7 | 0,126 | 8,66 | ||
9,33 | La Nébuleuse Trifida | M20, NGC 6514 | Sgr | 8 | 0,340 | 10,64 | ||
9,28 | L’Astérisme du Petit Chien | β, γ, ε | CMi | 5 | 0,611 | 13,09 | ||
9,02 | L’Astérisme du Petit Renard | 18, 19, 20 | Vul | 5 | 0,116 | 8,26 | ||
8,91 | L’Astérisme du Centaure | HIP 56573 | Cen | 3 | 0,064 | 7,70 |
||
8,90 | L’Astérisme du Fleuve | ρ1, ρ2, ρ3 | Eri | 3 | 0,064 | 7,69 | ||
8,58 | Le Puits des Désirs | NGC 3532 | Car | 19 | 0,475 | 10,94 | ||
8,43 | La Nébuleuse d’Al-Sufi | Collinder 399 | Vul | 11 | 1,204 | 16,89 | ||
8,43 | L’Astérisme d’Andromède | 63, 64, 65, 66 | And | 4 | 0,434 | 10,40 | ||
8,40 | L’Amas de la Poupe | M47 - NGC 2422 | Pup | 11 | 0,165 | 8,11 | ||
7,78 | L’Astérisme du Cheval | 34, 35, 37 | Peg | 5 | 0,333 | 8,82 | ||
7,76 | L’œil du Sagittaire | ν1 ν2 | Sgr | 3 | 0,043 | 6,54 | ||
7,70 | L’Amas des Voiles | NGC 2547 | Vel | 5 | 0,043 | 6,49 | ||
7,61 | L’Astérisme de ι Geminorum | ι , 59, 64, 65 | Gem | 9 | 1,305 | 16,02 | ||
7,60 | La Main de Persée | NGC 869-884 | Per | 10 | 0,565 | 10,38 | ||
7,48 | L’Astérisme d’Ercole | 90 | Her | 3 | 0,045 | 6,32 | ||
7,24 | L’Astérisme de l’Aigle | 51 Aql | Aql | 6 | 0,296 | 7,93 | ||
7,20 | L’Astérisme du Poisson Austral | υ, μ, τ | PsA | 9 | 1,562 | 17,01 | ||
6,72 | L’Amas de la Carène | NGC 3114 | Car | 10 | 0,275 | 7,23 | ||
6,61 | L’Astérisme de φ Aurigae | φ + *M38 | Aur | 11 | 1,647 | 16,17 | ||
6,60 | La Nébuleuse de l’Amérique du Nord | NGC 7000 | Cyg | 23 | 3,870 | 30,80 | ||
6,44 | Au-dessus du Dard du Scorpion | M6 | Sco | 6 | 0,097 | 5,78 | ||
6,44 | L’Amas du Cygne | NGC 6871 | Cyg | 6 | 0,080 | 5,67 | ||
6,42 | L’Astérisme de la Queue de l’Hydre | 54, 55, 56 | Hya | 7 | 1,560 | 15,16 |
||
6,32 | L’Astérisme des Chiens de Chasse | 20, 23 | CVn | 4 | 0,944 | 11,02 | ||
6,29 | L’Amas du Centaure | NGC 3766 | Cen | 4 | 0,006 | 5,07 | ||
6,22 | L’Amas des Caustiques | M24 - NGC 6603 | Sgr | 18 | 1,110 | 11,88 | ||
5,62 | Le Quadrilatère du Dauphin | α, β, γ, δ | Del | 16 | 5,338 | 34,50 | ||
5,58 | La Petite Ruche | M41 - NGC 2287 | CMa | 9 | 0,179 | 5,46 | ||
5,55 | L’Amas du Cygne | M39 | Cyg | 7 | 0,122 | 5,12 | ||
5,24 | Le Front du Scorpion (π) | Sh2-1 | Sco | 13 | 3,423 | 22,11 | ||
4,99 | Omega Centauri | ω | Cen | 1 | 0,063 | 4,30 | ||
4,95 | L’Astérisme du ω Sagittarii | ω, 59, 60, 62 | Sgr | 6 | 2,020 | 13,97 | ||
4,42 | La Chevelure de Bérénice | Mel 111 | Com | 25 | 8,358 | 40,48 | ||
4,14 | L’Amas du Serpentaire | IC 4665 | Oph | 8 | 0,190 | 4,10 | ||
3,99 | La Galaxie d’Andromède | M31 | And | 4 | 0,653 | 5,79 | ||
3,92 | L’Amas du Pied du Castor | M35 | Gem | 3 | 0,111 | 3,57 | ||
3,88 | L’Epine du Capricorne (a) | ζ, 36 | Cap | 11 | 3,998 | 18,61 | ||
3,81 | 47 Tucanae | 47 | Tuc | 1 | 0,250 | 4,00 | ||
3,29 | L’Epine du Capricorne (b) | ε, κ | Cap | 14 | 4,469 | 17,35 | ||
3,07 | Sur la Tête de la Méduse | M34 | Per | 3 | 0,090 | 2,73 | ||
2,65 | La Galaxie du Triangle | M33 | Tri | 1 | 0,067 | 2,30 | ||
2,18 | Le Grand Nuage de Magellan | LMC | Dor | 6 | 5,001 | 12,66 | ||
1,66 | Le Petit Nuage de Magellan | SMC - NGC 292 | Tuc | 9 | 6,000 | 11,30 |
Il est intéressant de noter que, si nous calculons l'indice dans une grande zone du ciel éloignée de la Voie Lactée, comme celle comprise entre Arcturus et la Tête du Scorpion, nous trouvons 2 160 étoiles en-deçà de la magnitude 8 dans une superficie de 2 652 degrés carrés, et un indice de concentration lumineuse égal à 0,77:
Uune zone plutôt sombre du ciel : indice 0,77
si par contre nous faisons entrer dans la même superficie la zone la plus lumineuse de la Voie Lactée, les étoiles montent à 5 253 et l'indice à 1,78. En fait la Voie Lactée peut être considérée comme une seule grande nébuleuse comme si tous les objets recensés, à l'exception du Petit Nuage de Magellan, dépassaient de façon décisive leur indice moyen.
La même superficie traversée par la Voie Lactée : indice 1,78
Quelques uns des nouveaux amas et astérismes présents dans cette liste ont de fortes déclinaisons Sud, et cela peut expliquer leur absence des catalogues anciens. Des nébuleuses lumineuses comme l’Amas du Diamant ou le Pléiades du Sud n’auraient certainement pas échappé à Ptolémée ou à Al-Sufi si elles avaient été suffisamment hautes au-dessus de leurs horizons. Toutefois quelques absences sont difficilement explicables : par exemple dans la Jambe du Cocher il y a un petit astérisme (16, 17, 18, 19)très apparent qui ne figure pas dans les catalogues anciens, tout comme ne figure pas celui du ι Geminorum, bien qu'il se trouve au milieu d'une constellation zodiacale.
Les nébuleuses et la cécité
Bien que l'influence nuisible des nébuleuses ne se limite pas au corps, la façon la plus simple de la vérifier est d'observer les nativités qui présentent un dommage à la vue. Etant donné que la cécité est toujours associée à l'intervention d'une ou de plusieurs nébuleuses, si celles que nous avons trouvées sont effectivement des nébuleuses, nous devrons les voir apparaître d'une façon ou d'une autre dans les nativités de personnes aveugles.
Les dix-huit exemples qui suivent se bornent à signaler la présence d'objets célestes dans les lieux les plus destinés à recevoir leur influence, sans développer dans son entier le raisonnement astrologique qui serait nécessaire. Parmi ces lieux, sans aucun doute c'est la Lune, à laquelle se limite Ptolémée, qui occupe la première place. Mais à la Lune il faut certainement ajouter d'autres significateurs, comme le Soleil, les deux parts, le maître de l'Horoscope, les deux maléfiques, et les deux angles «nobles»: l'Horoscope et le Milieu du Ciel [23].
1) Aleandro Baldi Aveugle de naissance. Greve in Chianti (FI), 43N35, 11E19, 11 avril 1959, 16h30m TU, Horoscope: 6°08’ Balance.
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2) José Feliciano Aveugle de naissance. Lares (Puerto Rico), 18N18, 66W53, 10 septembre 1946, 12h50m TU (-10m)
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3) Stevie Wonder Aveugle de naissance à cause des souffrances de l'accouchement. Saginaw (MI-USA), 43N25, 83W57, 13 mai 1950, 21h25m TU (+10) Horoscope : 14°10’ Balance
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4) Harvey Yorke Aveugle de naissance et autiste. Brighton (Angleterre), 50N50, 0W08, 27 mai 2002, 0h15m TU Horoscope: 14°04’ Verseau
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5) Jean Langlais Aveugle depuis l’âge de deux ans: glaucome. La Fontenelle (France), 48N28, 1W30, 15 février 1907, 15h54m 40s TU. Horoscope: 10°18’ Lion
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6) Louis Braille Aveugle depuis l'âge de trois ans : infection suite à un accident. Couvray (France), 48N54, 2E48, 4 janvier 1809, 3h48m48s TU Horoscope: 23°06’ Scorpion
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7) Ray Charles Aveugle depuis l'âge de sept ans: glaucome. Albany (NY-USA), 31N35, 84W10, 23 septembre 1930, 5h51m30s TU Horoscope: 18°06’ Cancer
Dans sa 8e année, la Lune rejoint par Direction le carré de Mars, qui se trouve avec une nébuleuse, et le Soleil le carré de Saturne. |
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8) Veronica Aveugle depuis l'âge de treize ans: intervention chirurgicale pour une tumeur au cerveau. Sesto San Giovanni (MI), 45N32, 9E14, 17 octobre 1954, 6h50m TU Horoscope: 5°52’ Scorpion
Tumeur au cerveau et cécité lorsque Saturne rejoint l'Horoscope (juin 97) tandis que la Lune s'oppose à Mars (février 95) et à Jupiter (mars 98) qui se trouvent avec des nébuleuses. |
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9) Andrea Bocelli Aveugle depuis l'âge de douze ans: traumatisme crânien. Lajatico (PI), 43N28, 10E43, 22 septembre 1958, 4h10m TU, Horoscope: 17°27’ Vierge
Au cours de la treizième année, le degré 7°45’ Verseau, dont la déclinaison est opposée à celle de Mars (-18°33), rejoint la Lune par Direction. |
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10) Blind 11919 source: AstroDatabank. Aveugle depuis la naissance et attardée. Los Angeles (CA-USA), 34N04, 115W15, 14 juillet 1951, 4h18m TU. Horoscope 17°03’ Aquarii.
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11) Annalisa Minetti Perd progressivement la vue à partir de l'âge de six ans et devient presque complètement aveugle à l'âge de vingt ans à cause d'une rétinite pigmentée avec dégénérescence maculaire. Rho (MI), 45N32, 9E02, 27 décembre 1976, 16h55m TU, Horoscope: 21°20’ Cancer
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Alors qu'elle perdait progressivement la vue, la nébuleuse d'Andromède passait sur la Lune par Direction, jusqu'à ce qu'elle rejoigne Daïmôn dans sa 20e année, au moment où la Lune arrivait au carré dans le monde de Mars et Saturne à l'équidistance du Soleil. |
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12) Blind 36228 source: AstroDatabank. Aveugle et attardé. Johannesburg (South Africa), 26S15, 28E00, 5 août 1954, 5h20m TU, Horoscope 21°38’ Verseau
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13) Blind «G» source: Ufficiale[25] Aveugle depuis l'âge de six mois. Roma, 41N54, 12E29, 27 mars 1952, 7h00m TU.
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14) Alex source: Ufficiale. Glaucome congénital. Milano, 45N28, 9E11 - 17 décembre 1977, 9h52m UT (- 10m) Horoscope 12°27’ Verseau
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15) Hellen Keller source: AstroDatabank. Aveugle et sourde depuis l'âge de dix-neuf mois pour «fièvre cérébrale». Tuscumbia (AL-USA), 34N43, 87W42, 27 juin 1880, 21h37m10s TU (-15m38s).
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Au 19e mois, la Lune parfait son parallèle dans le monde avec Mars, tous deux étant avec des nébuleuses dans la nativité. Dans la RS de la 2e année, la Lune est avec ι Geminorum et subit le carré suréminent des deux maléfiques dans le Taureau, Saturne se trouvant avec l’amas de α Persei (Mel 20). |
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16) Kirk R. Roland source: AstroDatabank. Aveugle depuis l’âge de deux ans pour une erreur de traitement médical[27]. Columbus (OH, USA), 39N57, 82W59 - 7 août 1935, 21h38m TU (-7m) Horoscope 26°06’ Sagittaire.
En 1937 la Lune et Saturne parfont par Direction leur équidistance dans le monde. |
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17) Giuseppe Borgatti source: AstroDatabank. Devient aveugle à quarante-trois ans par glaucome. Cento (FE), 44N43, 11E17 - 17 mars 1871, 14h10m TU
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En 1914 la Lune rejoint Saturne par Direction dans le monde, Mars l’équidistance de la Lune, et Vénus rejoint Mercure. Le ténor devient subitement aveugle pendant une représentation théatrale. |
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18) Claudio Perd l’œil droit à quarante ans suite à une infection mal soignée. Milano, 45N28, 9E11, 3 novembre 1946, 22h13m TU
Au printemps de 1987 le Soleil rejoint l'équidistance de Mars, qui se trouve sur le Front du Scorpion. |
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Conclusions
Les nativités que nous avons présentées semblent confirmer que beaucoup de ces objets méritent d’être considérés dans la recherche astrologique au même titre que les nébuleuses connues depuis des siècles. Dans les dix-huit exemples examinés, nous avons vu apparaître 48 des 69 objets du catalogue. Parmi ces derniers, il y en a 16 qui apparaissent au moins trois fois sur un total de 71 présences, subdivisées de la façon suivante [28:
NÉBULEUSES CLASSIQUES |
NOUVELLES NÉBULEUSES |
||||
7 | 6 | ||||
5 | 5 | ||||
5 | 5 | ||||
5 | 4 | ||||
4 | 4 | ||||
3 | 4 | ||||
4 | |||||
4 | |||||
3 | |||||
3 | |||||
___ 29 |
___ 42 |
Parmi les nébuleuses les plus fréquentes il y en a quelques unes qui ont un indice élevé de concentration lumineuse (comme les Pléiades ou la Crèche), et d’autres qui ont un indice très bas (comme la Galaxie d’Andromède, celle du Triangle ou la Chevelure de Bérénice). Ceci veut dire que l’indice ne mesure pas en soi le degré de nuisance des nébuleuses, mais seulement leur appartenance au groupe. La méthode peut être plus raffinée et la liste peut être ultérieurement augmentée[29], mais quelques uns des nouveaux objets que nous avons jusqu’ici repérés semblent déjà réclamer leur droit de citoyenneté dans un nouveau catalogue astrologique de nébuleuses.
APPENDICE 1 - Table des présences des nébuleuses dans les 18 nativités
nebula | n. |
geniture |
La Chevelure de Bérénice | 7 |
Wonder, Charles, Bocelli, Minetti, Blind 36228, Blind «G», Borgatti |
M31, Galaxie d’Andromède | 6 |
Feliciano, Charles, Minetti, Blind «G», Keller, Borgatti |
M35, Amas sur le Pied de Castor | 5 |
Baldi, Feliciano, Langlais, Alex, Keller |
Astérisme sous la Tête de l’Hydre | 5 |
Yorke, Blind 11919, Minetti, Borgatti, Claudio |
L’Eau du Verseau | 5 |
Blind 11919, Minetti, Alex, Keller, Borgatti |
Les Pléiades | 5 |
Baldi, Bocelli, Minetti, Blind «G», Alex |
La Crèche | 5 |
Braille, Veronica, Blind 11919, Alex, Claudio |
M47, Amas de la Poupe | 4 |
Feliciano, Blind 11919, Alex, Keller |
Astérisme di ι Geminorum | 4 |
Wonder, Yorke, Charles, Veronica |
Astérisme sous la Queue de l’Hydre | 4 |
Wonder, Braille, Blind 11919, Roland |
M33, Galaxie du Triangle | 4 |
Yorke, Langlais, Alex, Claudio |
Le Quadrilatère du Dauphin | 4 |
Langlais, Braille, Minetti, Claudio |
Le Front du Scorpion (π) | 4 |
Baldi, Blind 11919, Blind «G», Claudio |
M24, Amas des Caustiques | 3 |
Charles, Minetti, Roland |
Astérisme de ω Sagittaire | 3 |
Yorke, Bocelli, Blind «G» |
L’œil du Sagittaire (ν1, ν2) | 3 |
Langlais, Veronica, Borgatti |
Amas du Serpentaire (IC 4665) | 2 |
Braille, Borgatti |
Amas de la Poupe (NGC 2451) | 2 |
Feliciano, Bocelli |
Astérisme d’Ercole | 2 |
Langlais, Bocelli |
Astérisme des Chiens de Chasse (20, 23) | 2 |
Blind 36228, Roland |
Astérisme du Lionceau (27, 28, 30) | 2 |
Keller, Claudio |
Astérisme de la Voile (HIP 48374) | 2 |
Blind 36228, Keller |
Astérisme du Petit Renard (18, 19, 20) | 2 |
Blind «G», Claudio |
Les Hyades (Mel 25) | 2 |
Blind 11919, Blind 36228 |
Nébuleuse de l’Amérique du Nord | 2 |
Wonder, Alex |
M34, Sur la Tête de la Méduse | 2 |
Baldi, Borgatti |
Le Cou d’Orion | 2 |
Langlais, Braille |
L’Epine du Capricorne (ζ, 36) | 2 |
Veronica, Borgatti |
Amas de o Velorum (IC 2391) | 1 |
Feliciano |
Amas de τ Canis Majoris | 1 |
Wonder |
Amas du Centaure (NGC 3766) | 1 |
Blind 36228 |
Amas du Cygne (NGC 6871) | 1 |
Blind «G» |
M48, Amas de l’Hydre | 1 |
Blind 11919 |
Association de π Puppis | 1 |
Wonder |
Astérisme du Cheval (34, 35, 37) | 1 |
Alex |
Astérisme du Centaure (HIP 56573) | 1 |
Blind 36228 |
Astérisme du Poisson Austral (υ, μ, τ) | 1 |
Roland |
Astérisme du Triangle (γ, δ, 7) | 1 |
Blind «G» |
M41, La Petite Ruche | 1 |
Blind 36228 |
Le Puits des Désirs (NCG 3532) | 1 |
Blind 36228 |
Amas du Diamant (NGC 2516) | 1 |
Blind 36228 |
La Queue du Scorpion (ζ) | 1 |
Alex |
M42, La Nébuleuse d’Orion | 1 |
Minetti |
Nebulosa Trifida | 1 |
Roland |
Pléiades du Sud | 1 |
Feliciano |
M6, Au-dessus du Dard du Scorpion | 1 |
Blind 36228 |
M7, Le Dard du Scorpion | 1 |
Veronica |
M8, La Flèche du Sagittaire | 1 |
Minetti |
APPENDICE 2
Lieux les plus fréquents où apparaissent
les nébuleuses des 18 nativités examinées
avec un maléfique |
25 |
avec la Lune |
17 |
au Mi-Ciel |
15 |
à l'horoscope |
14 |
avec le Soleil |
14 |
avec le maître de la Lune |
10 |
avec le maître de l'horoscope |
8 |
avec Daïmôn |
8 |
BIBLIOGRAPHIE
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RESSOURCES NUMÉRIQUES
Starry Night Pro Plus 6.2.3, Imaginova Canada 1997-2006.
Phαsis 1.0, classical astrology software, Milano 2011.
History of the discovery of the deep sky objects
Historical deep sky object list, Frommert H., Kronberg C.,
Hodierna’s Deep Sky Observations
Atlas Coelestis, site de Felice Stoppa consacré à l'histoire de la cartographie céleste.
Astro-Databank: données de naissance pour la recherche astrologique.
NOTES
[1] Document présenté à la IV Conférence annuelle de Apotélesma, Gênes, 30 Octobre 2011.
[2] Les objets non stellaires sont tous des objets célestes différents des simples étoiles ou des corps du système solaire. Les astrophiles, qui observent le ciel avec des télescopes d’amateurs, ont l’habitude de les appeler deep-sky objects.
[3] Les amas stellaires sont des groupements d’étoiles maintenus ensemble par leur gravité. Ils se divisent en deux groupes très différents entre eux : les amas globulaires, plus vieux, plus compacts et concentrés, avec des centainesde milliers d’étoiles unies par une très forte gravité, et les amas ouverts, plus jeunes, avec un nombre moindre d’étoiles unies par une gravité plus faible. Lorsque le lien gravitationnel est très faible on parle d’associations stellaires au lieu d’amas. Quelques amas stellaires sont visibles à l’œil nu, surtout s’il s’agit d’amas ouverts.
Les nébuleuses sont des agglomérats de gaz et de poussière interstellaire. Il en existe divers types : les plus lumineuses sont les nébuleuses diffuses qui peuvent refléter la lumière des étoiles voisines (nébuleuses à réflection) ou émettre leur propre lumière (nébuleuses à émission).
[4] Toomer par exemple, dans ses notes sur l’Almageste, observe à propos du genou du Cygne : «ω Cygni n’est pas une nébuleuse, mais un système d’étoiles multiples». Cf L’Almageste, traduit et annoté par G. J. Toomer, Londres 1984, p. 351.
[5] L’amas ouvert M7 est également noté comme l’amas de Ptolémée.
[6] Tetrabiblos, III 13, traduction inédite de G. Bezza.
[7] La zone de la Voie Lactée comprise entre l’arc du Sagittaire et la queue du Scorpion est riche en amas stellaires lumineux. L’amas M8, avec la nébuleuse de la Lagune NGC 6530, est le plus lumineux après M7, le dard du Scorpion. M8 se trouve à environ 6° au-dessus de la flèche du Sagittaire, qui correspond à l’étoile γ, Al-Nasl, mais sa longitude est la même, raison pour laquelle l’attribution de M8 à la « flèche du Sagittaire » ne donne lieu à aucun doute
[8] Ptolémée semble ici procéder par constellation, en localisant les zones les plus nébuleuses de chaque image du zodiaque. Parmi les nombreuses nébuleuses du Sagittaire, M8, qui est au-dessus de la Flèche, est beaucoup plus étendue et lumineuse par rapport au petit astérisme de l’œil.
[9] La bande zodiacale est certainement la zone la plus significative du ciel, du fait que la Lune peut se rapprocher beaucoup des nébuleuses présentes et même se superposer à elles, comme c’est le cas pour la Crèche, les Pléiades, la Flèche du Sagittaire. Toutefois l’astrologue attentif doit aller au-delà de l’adage ptoléméen et ne pas oublier les objets éloignés de l’écliptique, à condition que ces derniers puissent se lever et se coucher, participant ainsi au mouvement diurne au même titre que les planètes et les luminaires, avec lesquels ils peuvent former des configurations dans le monde. Ptolémée lui-même explique (Alm. VIII, 4) que les configurations des étoiles adviennent de trois façons : la première par rapport aux luminaires et aux planètes le long de la bande zodiacale ; la seconde par rapport à un horizon donné de la terre, quand ils se trouvent dans l’un des quatre angles ; la troisième par rapport aux corps célestes et en même temps par rapport à l’horizon, quand ils se lèvent, culminent ou se couchent ensemble et quand ils sont distants du méridien de la même quantité d’heures temporelles, c'est-à-dire quand ils se trouvent sur le même cercle iso-horaire.
[10] Pour la correspondance entre les degrés azémènes et les zones nébuleuses du zodiaque, cf. la Tavola dei gradi di azemena, in www.cieloeterra.it/strumenti/gradiazemena/azemena2000.html
[11] CCAG VII, p. 111, Dei gradi di infermità nei segni, traduzione di G. Bezza, www.cieloeterra.it/testi.antioco1/antioco1.html
[12] CCAG VIII/4, pp. 186-190, Configurazioni generali sulle infermità e le malattie, traduction de G. Bezza,
www.cieloeterra.it/testi.retorio5/retorio5.html
[13] CCAG V/1, pp. 194-211, Stelle lucide, passionali, nocive e soccorritrici, ttraduction de G. Bezza,
www.cieloeterra.it/testi.379/379.html
[14] L’origine stellaire des degrés azémènes étant incontestable, nous pouvons considérer cette liste comme l’un des meilleurs témoignages de la pratique simplificatrice à laquelle Ptolémée ne s’est pas adapté : celle de réduire et de mesurer les phénomènes célestes en degrés écliptiques. Affirmer que la plus grande vertu lumineuse est présente le long du zodiaque, parce que c’est là que transitent les corps célestes, ne signifie pas affirmer que toutes les mesures soient effectuées en degrés écliptiques. La conjonction de la Lune avec une étoile ne se mesure pas avec les longitudes mais selon leurs passages simultanés dans la rotation diurne.
[15] Celle de la Galaxie d’Andromède est l’absence la plus surprenante dans le catalogue de Ptolémée. Al Sufi la décrit comme «Un petit nuage qui se trouve très près de l’étoile n° 14 (de la constellation d’Andromède), sur le côté droit».
[16] Galilée fut le premier qui décomposa la Crèche en étoiles, quelques années avant les observations de Hodierna.
[17] Les Hyades ont été notées depuis les temps les plus anciens mais personne ne les avait considérées comme des nébuleuses. Dans le texte de l’Anonyme de 379 elles figurent parmi les « étoiles passionnelles » mais non pas parmi les astérismes qui nuisent à la vue. Cf G. Bezza, Arcana mundi, Antologia del pensiero astrologico antico, 1995, p. 453 et suiv.
[18] Nous savons en fait que les étoiles s’unissent aux planètes et aux angles selon leur identité de passage dans la rotation diurne, et non pas simplement par superposition ou par proximité. Voir note 9.
[19] La limite de visibilité d’une étoile à l’œil nu avec une condition parfaite du ciel se situe entre une magnitude de 6,0 et 6,5 selon la capacité visuelle de l’observateur.
[20] La magnitude des étoiles est aujourd’hui mesurée avec une grande précision par l’intermédiaire de techniques photoélectriques. Ces techniques permettent également de calculer la magnitude intégrée des objets célestes qui présentent une superficie étendue (amas stellaires, nébuleuses, galaxies) c'est-à-dire la magnitude qu’aurait l’objet si toute la lumière émise provenait d’un point unique, comme dans le cas d’une étoile. On calcule aussi pour ces objets leur magnitude superficielle moyenne, exprimée en magnitude par minute d’arc carrée, avec la formule Mm = Mi + 2,5 log a, où Mi est la magnitude intégrée et a est la superficie en minutes carrées. Par exemple la Galaxie d'Andromède (M31) a une magnitude intégrée de 3,47, une superficie de 178’ x 63’ = 11.214’ carrés, et une magnitude superficielle moyenne de 13,59. Le calcul de la magnitude superficielle perd toutefois de son intérêt dans le cas d’amas stellaires, comme par exemple les Pléiades, qui ne présentent pas une émission de lumière superficielle plus ou moins homogène, et à plus forte raison dans le cas de petits astérismes.
[21] En prenant comme limite une valeur de magnitude différente de 8 l’indice changerait bien évidemment, parce qu’il y aurait un nombre différent d’étoiles dans la zone considérée. La limite de magnitude 8, sur laquelle nous avons établi cette méthode, convient à la presque totalité des nébuleuses connues. Toutefois il peut y avoir des cas qui échappent à cette limite, comme celui de l’amas ouvert NGC 752, dans la constellation d’Andromède : cet amas, probablement découvert par Hodierna, est visible à l’œil nu dans les nuits les plus lumineuses comme un très léger halo clair au nord du Triangle, et il est composé d’environ 40 étoiles de magnitude 9 et 10. Dans un cas comme celui-ci, il convient d’élever la limite de magnitude à 10 et de recalculer l’indice sur les étoiles présentes.
[22] Dans le cas de Hyades et de la Chevelure de Bérénice nous avons réduit l’amas à sa partie la plus lumineuse. Les Hyades, dans leur pleine extension, sont un amas très étendu, d’environ 20 degrés carrés, et l’indice ainsi considéré est plutôt bas. Mais à l’intérieur il y a une zone plus petite, à proximité des étoiles θ1 et θ2, qui présente une concentration de lumière nettement supérieure dans un espace de peu inférieur à celui des Pléiades. C’est la zone que nous avons considérée. La totalité de Chevelure de Bérénice a une extension de presque 40 degrés carrés et, si on la considère dans son entier, elle obtient un indice très bas, inférieur à celui de la Voie Lactée.
[23] Voir appendice 2. La nécessité d’étendre l’influence des nébuleuses au-delà de la Lune a déjà été signalée par Giancarlo Ufficiale dans Alcuni esempi sulle affezioni visive, dans «Phôs» n° 10, juin 2005. Ufficiale a trouvé des nébuleuses « qui ne sont pas toujours situées avec les luminaires, mais parfois à l’horizon ou avec les maléfiques qui causent des dommages, ou de toutes façons à des points sensibles de la nativité. De plus elles semblent être efficaces non seulement par présence, mais aussi par opposition. Et ceci aussi bien dans les nativités que dans les deux moments qui les précèdent, la syzygie et la conception. ».
[24] L’orbe que nous avons accepté dans tous ces exemples est de 3 degrés de passage. Toutefois pour les objets plus étendus, il est raisonnable de considérer un orbe plus grand, qui peut atteindre jusqu’à 6 degrés dans le cas de la Chevelure de Bérénice. Dans ce cas la distance entre le centre de l’amas et la Lune est d’environ 5 degrés.
[25] G. Ufficiale, op.cit., p. 10 et suiv.
[26] Entre la Crèche et Mars il y a 8 degrés de passage mais la nébuleuse est angulaire et le maléfique en VI ne s’est pas encore séparé de l’angle.
[27] Cette information vient du réseau (http://www.answers.com/topic/rahsaan-roland-kirk): “Blind from the age of two, Kirk reported in Ebony «I think a nurse put too much medicine in my eyes, and my mother didn’t find out about it until too late».”
[28] La table complète des présences des nébuleuses dans les 18 exemples étudiés est reportée dans l'appendice 1.
[29] Voir note 21. En augmentant la magnitude limite à 10 nous avons repéré trois autres amas ouverts avec un indice significatif: NGC 6025 dans le Triangle Austral, NGC 752 dans Andromède (note 21) et M48 dans l'Hydre. Il s'agit d'objets visibles à l'œil nu avec grande difficulté, et aucun d'eux ne figure dans les 18 exemples considérés. Une recherche ultérieure sur les nébuleuses les plus significatives devrait se concentrer surtout sur les nativités de l'hémisphère Sud, dont nous n'avons pu trouver qu'un seul exemple, le n° 12.